mardi 13 novembre 2007

CM : l'héritage rhétorique

L'HERITAGE RHETORIQUE


Cette idée d'ensemble présente depuis le départ. Maintenant, on se plonge déjà dans la têcknê rhetorikè.

Livre I, chap. 2, Rhétorique d'Aristote :
"La rhétorique est la faculté de considérer pour chaque question ce qui peut être propre à persuader."

De Oratore, Cicéron, livre I, chap. 31, § 137 -> ce qu'il présente, c'est le produit de préceptes :
"Ainsi, j'ai appris que le 1er devoir de l'orateur est de parler pour persuader et qu'ensuite la matière de l'éloquence a pour question une notion générale..."


Bref, une dimension profondément pratique.
L'orateur a aussi 3 devoirs, coprésents :


docere (preuve logique)

mouere (preuve pathétique)

delectare ou placere

S'il manque l'un des trois, on risque de ne pas persuader.


I Les cinq parties de la rhétorique.
Traduction littérale du latin -> bonne traduction serait "division". Quintilien en distingue 5 alors qu'Aristote n'en compte que 4.


1/ L'inuentio.
Il va falloir parcourir méthodiquement pour trouver des idées.

-> Faut cerner le débat. Déjà, thèse ou hypothèse ?
-> Faut qualif' la cause.
-> Recherche d'arguments. Se fait à l'intérieur des topiques -> c'est un "magasin", un espace qui ordonne les lieux = schèmes fondamentaux de raisonnement qui sont dispo tout le temps. Quels vont être les plus pertinents ? Il va falloir choisir. Ca, c'est une notion aristotélicienne. Ils ne sont opératoires que s'ils sont formulables.


a) Une 1ère distinction : lieu commun VS lieu spécifique.

(Le latin dit communis).
Ca veut dire que ce genre d'arguments est transversal, pas propre à un genre ou à une catégorie particulière.
Lieux spécifiques : + particulièrement propres à tel ou tel genre.

type du discours --> lieu préférable
judiciaire --> juste / injuste
délibératif --> bonheur: préférable utile / inutile
démonstratif --> beau / laid

La notion de lieux communs n'a donc rien à voir avec la façon dont on s'en sert habituellement.

b) Classement logique : lieux extrinsèques / lieux intrinsèques.
Lieux intrinsq = ceux qui sont du ressort de l'éloquence de l'orateur.
Lieux extrinsq = ceux venus d'ailleurs, dont n'est pas soi-même garant mais sur lequel on peut se fonder.

2/ La dispositio.
= la composition, la mep de la matière.


Elle vise donc la construction syntagmatique du discours. La tradition la concernant est extrêmement variée. Ici, on sera plus sur la tradition latine qu'aristotélicienne.

Le genre oratoire qu'on a retenu pour ce discours = discours judiciaire -> s'organise en séquences, dont les grandes étapes sont :


- l'exorde :
c'est comme le préambule. Il permet de mep les conditions de la parole. But : s'attirer la bienveillance de l'auditoire (captatio beneuolentiae) et se doter de crédibilité.
Pour cela, il faut partir de l'idée que l'orateur parle pour notre bien. C'est le moment de plaire, de séduire (étymo : amener vers soi...).

- la narratio :
faut être CLAIR. C'est le moment du docere.

- la refutatio :
c'est une étape d'argumentation, en vue d'un bien +. Réfuter, c'est argumenter en sens inverse. Là, on est bien encore dans le docere.

- La confirmatio.

(Peu importe l'ordre entre refutatio et confirmatio du moment que c'est PROGRESSIF ! Il faut cacher, selon la disposition nestorienne, l'argument faible en l'encadrant entre 2 arguments forts.)

On a vite pensé que, pour garder attention de l'auditoire, fallait faire des ex cursus = digression => à fond dans le placere.

- la péroraison :
Son but n'est pas de produire un syllogisme logique. But est de passer de l'adhésion intellectuelle à l'enthousiasme. On récapitule, on va faire de l'amplification et, surtout, on rajoute de l'émotion (recherche du pathos donc).


3/ L'elocutio (= lexis d'Aristote).
C'est l'étape de la mise en discours. Conçue par les Romains comme l'habillage d'un squelette. On passe de qqc de désincarné à la chair.


Il a été très dvpé comme chapitre : grand chez Aristote et encore plus imp. dans les manuels latins.

Au coeur : la notion d'actum.
= convenance. Mais cette pensée est pluraliste.


Cette étape donnera parfois lieu à des manuels consacrés rien qu'à elle.
De +, postérité formidable ! On réutilise sans cesse notions tirées de là : toute une catégorie stylistique est en jeu. Il y en a même plusieurs :
- de l'ordre du lexique : choix des mots, de leur écart, de l'exotisme, de la précision sémantique.
- de l'ordre de la phrase : de la structure (période...), aux membres de phrases (les côla grecs), au rythme et au nombre, à la syntaxe.
- de l'ordre des sonorités : c'est bien - développé -et presque oublié !- dans notre monde moderne. C'est par exemple la question de l'euphonie versus la cacophonie, en recherchant les causes (hiatus) ; réflexions sur l'harmonie de la liaison des son --> capitale pour lire les vers.
- les figures : vaste entreprise de taxinomie (une concurrence latin / grec, ex : antanaclase = diaphore).

a° Tripartition des styles.

Aristote ne la connaît pas : elle date de Cicéron. Combinaison de plusieurs choses. A l'origine, pas de style sup. à un autre -> en théorie, ok, MAIS, en pratique, il y a un certain tropisme vers le style sublime -> à un moment, vers le XVIIème, il y a eu envie de +++ de style moyen.


¤ Le style bas : humilis ( vient de humus, terre) ou tenuis (=ne tient pas à grand chose)

Pas d'ornements.

Est vif, va droit au but.

Se fonde sur une très grande simplicité, on recherche le naturel, le plus proche du langage usuel -> cherche à obtenir l'adhésion par cette vraisemblance.

Les + : énergie, puissance de conviction.

Les - : sècheresse, bassesse.



¤ Le style moyen/médiocre : floridus (les humanistes notamment utilisent ce mot).

Accueille des ornements pourvu que ce soit gracieux (euphonie not.). Dédié aux descriptions, aux narrations dialoguées (Cf. prologue Phèdre de Platon), aux fictions.

Les - : frivolité possible !

¤ Le style élevé : sublime ou héroïque (sub/limis : au dessus seuil, ou grauis)

Le plus travaillé des 3, c'est dedans que peut se déployer tte l'éloquence.

Les - : risque d'enflure ou de froideur rhétorique => orateur a déployé tout un trésor et rien ne se passe, vrai échec ("ratage" du côté du mouere).



b° La roue de Virgile.

Cf. scéma du poly de TD.

On le trouve en forme graphique dès le M-Â. Pk Virgile ? Pcq était considéré comme le poète le plus complet. On peut décliner les différents éléments de cette roue -> réflexion systématique sur la litté. De +, ce schéma excellent moyen mnémotechnique.

On avait aussi commencé à le faire avec les 3 grands persos de L'Iliade -> dedans, il y a variation de styles selon les persos.


4/ La mémoire.
Semble exotique de nos jours avec culture de l'écrit.
Dans une culture de l'oral (qui perdure jusqu'à la fin de l'Ancien Régime), l'entraînement de la mémoire est essentiel : il faut se rappeler de tout sans notes !
Il a donc fallu développer moyens mnémotechniques ( on trouve rien là dessus avant la Rhétorique à Herennius.
Quel est le principe ? Visuel mais à la fois mental.
Faut déterminer un espace, qu'on puisse limiter avec un parcour sà faire toujours dans le même sens. A chaque endroit de ce parcours, on place séquence l'une après l'autre dans différents lieux. Mais comment se souvenir phrases et pas seulement plan ? Dans chaque lieu, se représenter une image fixe qu'on n'aura plus qu'à verbaliser.
(Ex du témoin en pensant à testicules de bouc !)
Au moment de l'actio, il n'y a plus qu'à reparcourir mentalement !!!! On comprend comment St Thomas d'Aquin faisait pour dicter 5 choses différentes en même temps.
Mini-bibliog' :
Cf. Yates, L'At de la mémoire.
Cf. l'article de wikipédia sur "l'Art de mémoire"
5/ L'actio, la performance.
Est à chaque fois une chose unique -> faut penser une éloquence du corps, de la voix -> on distingue 4 choses : la hauteur, la puissance, l'intonation et le débit.
Tout le paraverbal y est aussi engagé : mimique, regard, inflexion des soucils, gestes : posture, mais SURTOUT les mains -> cf. tableaux -> tout était codé ! C'est une vraie sémiotique gestuelle.
Manifestations de l'expr. physique : pleurer, rougir, rire => apprendre ttes ces expr des passions de l'âme pour l'orateur.
Cf. Quintilien (on ne trouve pas cette idée chez Aristote)
Cf. Mathieu-Castellani La rhétorique des passions.
Cf. Lucie Desjardins Le corps parlant.
II Les 3 genres de discours.
Cette typologie a un fondement pragmatique -> tout est rapporté au contexte, au but poursuivi et le cadre dans lequel on s'inscrit. Ca s'est mis en place chez Aristote et jamais remise en cause même si genres pas toujours égaux (ne serait-ce que lors passage Rép. à Empire à Rome !). Seul le démonstratif se maintient.
1/ Le judiciaire.
Cadre institutionnel : le tribunal.
Public est instauré juge.
Activité orateur : accuser (réquisitoire) ou défendre (plaidoyer)
Activité public : juger -} on aboutit à une sentence.
Faits concernés : ceux du passé.
Lieux préférentiels : juste et injuste.
Mode préféré : déductif.
Style le plus adapté : bas, humble (mais pas règle générale).
2/ Le délibératif.
Cadre : assemblée (politique).
Public : corps de citoyens.
Activité orateur : conseiller ou déconseiller.
Faits concernés : ceux de l'avenir.
Mode préféré : inductif.
style privilégié : plutôt le sublime.
3/ L'épidictique (ou le démonstratif).
Cadre : salle de conférence, de déclamation.
Public : spectateurs.
Activité orateur : louer ou blâmer.
Public : applaudit ou non.
Faits concernés : présent.
Lieux préférentiels : beau ou laid.
Mode préféré : amplification.
Style privilégié : plutôt le moyen.
Ce dernier a une grande puissance en réaffirmant les valeurs d'une société.
III Les preuves.
D'abord, grande différence entre les preuves techniques (qu'on traitera ici) et les preuves extra-techniques (pas ici). Ces preuves techniques sont les 3 que la tradition romaine rattachera aux 3 devoirs de l'orateur.
-preuves logiques : celles qui relèvent d'une rationnalité discurisve, ça engage le contenu de l'exposé : DOCERE.
- preuve éthique : relève de l'ethos, c-à-d de la figure de l'orateur que discours construit, on est dans le dire : PLACERE.
- preuve pathétique : relève du pathos, de ce qui nous agite, comment orateur suscitera émotions de son auditoire. On est dans le faire. MOVERE.
Pour toute la tradition rhétorique, ces 3 preuves sont également valides. Ceci étant, il existe tous les soupçons de Port-Royal mais c'est marginal. Et on pouvait + approfondir la preuve logique, donc il existe tout un raffinement de raisonnement, à cause de la dialectique.
1/ La preuve logique.
a° Les formes de l'argumentation.
ID d'un transfert d'adhésion des prémisses (endoxales) --> ccl, on peut distinguer 4 grandes formes et éventuellement une 5ème.
¤ syllogisme : struct. de base pour toute la logique. Mais c'est ps le mode prioritaire de la rhéto.
¤ enthymème : forme sous laquelle se présente l'arg. le plus souvent.
¤ épichérème : c'est une versio amplifiée du syll. : il y aura les 3 proposisions nécessaires de celui-ci. Mais au lieu d'une forme décharnée, il va articuler les raisons de la prémisse en insistant. Réel intérêt pédagogique -> très opératoire à l'oral.
¤ le sorite : on pourrait le rapprocher du précédent car il y a une dim. d'amplif' et justification du syll. MS va opérer substitution progressive de prédicats jusqu'à obtenir le prédicat qui permettra de conclure. On va donc différer le dernier prédicat. On va avoir l'impression d'être coincé si on a admis 1, 2, 3... --> on sera conduit pas à pas au but unique.
N.B : l'arg. hypothétique ou par supposition ( = arg. ad absurdo). C'est un mauvais arg. mais... c'est très pratique dans un contexte polémique !
b° Les modes de raisonnement.
C'est un rappel.
¤ raisonnement par l'exemple : induction = Du cas particulier au général.
¤ raisonnement par déduction : c'est là qu'on retrouve le syllogisme et l'enthymème.
c° Les types de preuves logiques : intrinsèques VS extrinsèques.
C'est un classement contestable : différents modèles ont été élaborés. Là, elle se base sur la Logique de Bossuet.
¤ lieux intrinsèques : vont être les plus nombreux.

- preuve par étymologie ou dérivation : on peut se baser sur l'histoire d'un mot, etc. (aux siècles classiques, ça pouvait être assez spécieux, not. avec fausses étymos).

- preuve par définction ou division : divise le mot -> ça, super usité.

- preuve par le genre et l'espèce : on va raisonner de manière à détailler les propriétés du genre et de l'espèce (=> réfléxion sur hyperonymes / hyponymes).

-preuve par le propre et l'accident : propre = ce qui est définitoire et consubstanciel. Accident = evnt particulier (être malade par ex.). Attention à ne pas traiter l'accident comme du propre sinon c'est un sophisme !

-preuve par ressemblance ou dissemblance.

- preuve par comparaison proportionnelle : on va comparer ce qui est le plus probable. C'est l'argument a fortiori.

-preuve par la cause ou l'effet // a priori ou a posteriori.

- preuve a contrario ou incompatible : si x incompatible avec y, on peut pas avancer x et y ensemble.

-lieu de la quantité.

-lieu du préférable.

Bossuet avait bien compris qu'il existant un lieu intermédiaire...

¤ lieu intermédiaire : l'exemple.

Intermédiaire car va tirer sa base de qqc ext. au logos.

Bossuet montre la différence entre exemple et illustration, mais aussi le modèle. Il distingue également différents exemples, ceux tirés de l'histoire, ceux tirés de la fiction et, pour Aristote, ceux tirés de a mythologie.

¤ lieux extrinsèques.

Bossuet les appelle les "lieux tirés de l'autorité" divine ou humaine ! Si ce n'est pas le même plan, elles sont comparables sur leur fonctionnement : la foi dans son sens étymo de fides, c-à-d du faire confiance. C'est pas discutable donc à moins d'être révolté...

- autorité divine : on se fonde sur la Bible et sur la Patristique (les Pères ont une autorité suffisante). Ca reste technique car appartient à la culture commune : ce n'est donc pas discutable !

- autorité humaine :

* force des lois, des jugements.

* autorité + générale : sentiment du genre humain, "lois de la nature" (ex : le fait de tuer)

* l'autorité des sages.

* la renommée.

d° La question du sophisme.

ATT. il y a différence avec un défaut de logique, qui n'est pas intentionnel !

Là, il y a une VRAIE TROMPERIE, c'est volontaire. Cela ressemble à la vérité, mais cela ne l'est ps.

Cf. Franz Van Eenieren et Rol Grosten Dorst La nouvelle dialectique : pragmatique, sophisme, argumentation.

Quelques exemples :

-Arg. ad hominem : démolir la thèse de l'adversaire non sur ce qu'il a di mais sur lui-même pour discréditer ce qu'il a dit.

- Arg. ad baculum : (=bâton !) arg. par la menace : interdire à l'adversaire de s'exprimer en utilisant l'intimidation.

- Arg. ad misericodiam : c-à-d en faisant intervenir la pitié de l'autre.

- La "pente glissante" : on use de l'arg. de l'autre pour le manipuler.

2/ La preuve éthique.

Est d'ordre sujectif -> l'ethos dont il s'agit, c'est celui du locuteur. Faut que fasse intervenir le discours -> c'est pour ça qu'on peut chercher les marqueurs de l'éthos.

a) Dans la tradition grecque.

Chez Aristote, complètement discursive -> position complètement a-moraliste car neutralise la question de la sincèrité. Il a défini 3 données :

La probité : souvent traduit par "vertu". Arêtê est polysémique en grec. Mot à mot, c'est la qualité -> d'où traduction par un mot polysémique en latin virtus.

La prudence, le jugement : Phronêsis, cap' d'analyse, d'intelligence en grec --> judicium.

La bienveilance : eunoia ( esprit au sens général, avec affect) -> avoir l'esprit bien disposé --> beneuolentia. Il faut donner l'image de qqun qui ne cherche pas son intérêt propre mais celui d'autrui.

Cf. Rhétorique d'Aristote.

L'hypocrisie est donc complètement possible -> cf. bon ex. dans Athalie de Racine (III, 4).

b) Dans la tradition latine : mores.

Moeurs oratoires.

La différence ne tient pas à l'analyse mais là où la position d'Aristote est complètement discursive, la position sociale a aussi toute sa place ! C'est un éthos pré-discursif qui peut, d'emblée, donner crédibilité à l'orateur -> c'est un pré-supposé. On retrouve l'idée du vir bonus. On comprend que la tradition chrétienne va reprendre cette tradition chrétienne va reprendre cette tradition-là : l'orateur chrétien aura crédit qui lui est donné d'En-haut ! A partir de là, on a pu rajouter une 4èm composante :

la modestie : (ATT. qui n'est pas bassesse !). Ce n'est qu'une position de parole.

3/ La preuve pathétique.

Aussi d'ordre subjectif -> concerne cette fois les dispositions de l'auditoire. Il y a donc une sorte de pari au début...

L'orateur va chercher à provoquer les passions qui sont propices à son dessein.

a) Théorisation.

Pour produire un traité de rhétorique, il fallait donc un traité des passions --> elles sont + pour tel ou tel âge, il y a plein de différences. 2 visées différentes :

- rhétorique : on cherche à les provoquer !

- poétique : pour fabrication de personnages qui soient crédibles.

b) Rapprochement preuve éthique / preuve pathétique.

Les 2 sont d'ordre subjectif. L'ethos est un médiateur pour la production du pathétique MS les plans sont différents.

IV Ecrire réécrire : les exercices préparatoires.

Point de jonction entre rhéto et litté. On en a plein de traces et ce fut pratiqué tout au long de la rhétorique. L'idée, c'est qu'on ne crée pas ex nihilo -> c'est toujours une forme de réécriture. L'invention n'est pas création.

Imitation confiée aux grands modèles. Il existe 3 façons d'imiter.

1/ A composante épidictique.

-> l'éloge : et, pour les plus avancés, l'éloge paradoxal. (cf. toute la tradition littéraire autour de cela... L'éloge paradoxal de Gorgias à Molière de P. Dandrey).

-> le blâme.

2/ A composante descriptive.

-> l'ekphrasis : c'est bien un genre à part entière. ex : description du bouclier d'Achille dans L'Iliade. On va se placer au milieu de la scène comme si on y était -> notion d'enargeia. C'est particulièrement lié à la figure d'hypotypose. Quand on va au bout du bout, on peut se demander si c'est vrai (cf. "Effet de nuit" dans Poèmes saturniens de Verlaine : c'est pas vrai, c'est la description d'un tableau).

3/ A composante discursive.

-> l'éthopée : prêter un discours à une entité, un perso pour bâtir un caract., une image éthique à ce perso. Cf. le genre de l'héroïde.

-> la prosopopée : consiste à faire tenir par narrateur impossible un discours (ou encore dialogue de morts).

FIN !

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